Julien BÉCHARD
Titulaire de deux masters en histoire et en droit canonique. Il a travaillé sur le curé janséniste dans les Nouvelles Ecclésiastiques et sur l’office curial dans la pensée janséniste. Actuellement, doctorant en histoire à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Il travaille sur les Assemblées du clergé au XVIIIe siècle, mises en parallèle avec les Parlements.
Monseigneur Colbert de Castlehill dans les Nouvelles Ecclésiastiques
Les griefs que portent les jansénistes à l’encontre de l’épiscopat français au XVIIIe siècle sont nombreux. Les qualificatifs sont pour le moins sévères. Le premier ordre est accusé d’exercer un pouvoir despotique sur le clergé du second ordre et sur l’ensemble des fidèles laïcs. Les évêques négligent leur fonction de défenseur de la foi, laissant l’incrédulité croitre partout dans le royaume. Pire, ils pactisent avec les ennemis de l’Église, les Philosophes, et se préoccupent plus de mondanité que de doctrine et de pastorale. Bien que gallican, l’épiscopat rencontre la faveur ni des jansénistes ni des parlementaires. Il est en continuel conflit avec eux afin de défendre les intérêts de l’Église, notamment l’indépendance de sa juridiction.
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